MAGREZ Alexandre
NAISSANCE
29/01/1888 Lieu-dit : Morlaix (Pays : Morlaix ) baptême ou
naissance
DECES
MAGREZ
Alexandre, Né(e) le 29/01/1888 à
Morlaix (Finistère) - Morlaix "Square de la Résistance" (Finistère) (Inscrit sur le monument aux Morts) - Terre - Soldat - 19ème régiment d'infanterie - Mort pour la France à Lenharrée (Marne) à l'âge de 26 ans : tué à l'ennemi - Jugement rendu par le tribunal de Morlaix (Finistère) le 20/08/1920 - Acte de décès transcrit à Ile-de-Batz (Finistère) le 18/09/1920 - Nos sources : SGA -
"Mémoire des hommes" Vous pouvez accéder à sa fiche matricule en cliquant ici
Il y est écrit : « Parti en renfort le 8 Août 1914. Décédé le 8 Septembre 1914. Tué à l’ennemi et inhumé à –Ecury-le-Repos. »
MARIAGE DES PARENTS
07/10/1885 Morlaix (Pays :
Morlaix ) . Mariage Fils
de MAGREZ Marie, décédée SALIOU Marie, née le 18/10/1861 à Morlaix, Couturière Fille
de Victor Menuisier, âgé de 70 ans, signe et de BRABAN Françoise Louise,
décédée le 14/04/1885 à Morlaix Témoins : François COLLET, Victor REYH, François SALIOU menuisier 35a et Gustave SALIOU menuisier 30a (frères)
SALIOU Marie Louise est décédée le 13/05/1892 à Morlaix. MAGREZ Joseph Marie s’est remarié avec CASTEL Marie Jeanne Augustine le 04/09/1892 à Saint-Martin-des-Champs. Ils auront 4 enfants : 1. MAGREZ Henri Guillaume
Joseph Marie 2. MAGREZ Jeanne Marie 3. MAGREZ Paul 4. MAGREZ René Joseph Marie
MARIAGE DES GRANDS-PARENTS
25/01/1845 Morlaix (Pays :
Morlaix ) . Mariage Fils
de Pierre Jardinier, âgé de 63 ans et de FOUSTOUL Marie Jacquette, âgée de 59
ans, signe BRABAN Françoise Louise, née le 22 04 1821 à Quimperlé (Lieudit : La Roche), Cuisinière Fille
de Jacques Pierre Marie Maçon, décédé le 05 12 1842 à Quimperlé et de COUIC
Marie Anne, âgée de 53 ans, présente Témoins : François Etienne FOUSTOUL 49a cordonnier (o de l'époux) , François SALIOU 31a (f de l'époux) tailleur (s), Jacques SCELIN 59a (o de l'épouse) , Toussaint SCELIN 30a (cousin de l'épouse)( tous 2 ouvriers aux tabacs)
FRERES ET SŒURS DU SOLDAT
07/08/1886 Morlaix Lieu-dit : 17 Place St Martin (Pays : Morlaix ) baptême
ou naissance Décès - 25/02/1890 - Morlaix (Rue Du Porsmeur 16) à l’âge de 3 ans.
Naissance - 30/08/1891 - Morlaix (16 Rue Du Porsmeur) MAGREZ Anna Victorine Marie Louise fille de Joseph Marie, Scieur
de long , âgé de 31 ans et de Marie Louise SALOU, Couturière , âgée de 30 ans Décès - 15/02/1892 - Morlaix (16 Rue Du Porsmeur) à l’âge de 6 mois.
Et 4 autres demi-frères et sœurs (voir ci-dessus).
MARIAGE EVENTUEL DU SOLDAT
Mariage - 15/04/1912 - Morlaix MAGREZ Alexandre Cuisinier,
âgé de 24 ans (majeur), né le 29/01/1888 à Morlaix LE BIHAN Jeanne Marie Factrice,
âgée de 28 ans (majeure), née le 18/10/1883 à Plogonven Témoins : Yves RAOUL,Plâtrier,27a,rue de Callac (s) / Yves KERGUINOU,Préparateur en pharmacie,23a,2 rue d'Aiguillon (s)/ Guillaume LE BIHAN,Préparateur en pharmacie,23a frère de la X,3 rue des Bouchers (s)/ Alexandre MARREC,Tonnelier,59a,59 rue Longue (s)
ENFANTS DE CETTE UNION
Naissance - 23/01/1913 - Morlaix (rue du Mur 63) MAGREZ Lucien fils de Alexandre, Cuisinier
, âgé de 25 ans et de Jeanne Marie LE BIHAN, âgée de 29 ans
DETAILS
TEMOIGNAGES
LA BATAILLE DE LA MARNE-LENHARREE Le
11ème Corps d'Armée doit s'établir défensivement de Morains le
petit à Lenharrée, pour barrer à l'ennemi les routes venant de Chalons et
de Vertus.
Les différentes unités sont en place vers 10 h. Sous une chaleur étouffante, les heures passent, angoissantes. Vers 14 h, une attaque de 150 cavaliers Allemands est repoussée. En
conséquence des ordres du général FOCH, qui ordonne, pour la journée du 7
septembre, au 11ème corps d'armée de maintenir ses positions et
d'attaquer l'ennemi, le général EYDOUX donne les ordres suivants :
LA RETRAITE - 29 aout au 5 septembre 1914 Fin août, le 11ème corps d'armée, dont fait partie le 19ème régiment d'infanterie, est affecté à la 9ème armée du général FOCH. La 9ème armée comprends le 9ème corps, le 11ème corps, la 42ème division et les 52ème et 60ème division de réserve. Le
29 août, le 19e R.I entame la retraite par Chemery, Vendresse et
s'arrête le soir aux environs de Marquigny, Louvergny. Le 6 septembre, on communique aux troupes la proclamation du général JOFFRE : Ordre à toutes les armées
" Au moment où s'engage une bataille dont dépends le salut du pays, il
importe de rappeler à tous que le moment n'est plus de regarder en arrière.
Tous les efforts doivent être employés pour attaquer et refouler l'ennemi. C'est la bataille de la Marne qui va débuter. LE TEMOIGNAGE DU SERGENT PENTHERCharles Penther est sergent à la 11ème compagnie du 19e régiment d'infanterie. Voici son témoignage sur l'attaque Allemande du 8 septembre 1914. " Ma compagnie était placée, si on regarde vers l'est, à 300 mètres environ de la station, à gauche, en une excavation caractérisé par un passage de caniveau sous la voie ferrée. Vers 4 heures du matin, quelques obus nous sortent brusquement de l'état de léthargie où nous avait plongés notre immense fatigue. Nous prenons rapidement position sur le talus de la voie ferrée d'où, bien qu'il fasse à peine jour, on découvre la plaine en avant de nous, entre Lenharrée et nous. Mais quoi ! C'est une cohue et la plaine grouille de troupes qu'il est impossible d'identifier. Des officiers près de moi commandent le feu : ils croient avoir reconnu les Allemands ; d'autres crient à la méprise et essaient de faire cesser le feu ; ils croient avoir reconnu des uniformes français. A la vérité les uns et les autres ont raison, mais les ordres contradictoires jettent le trouble parmi nous. Je suis d'ailleurs amplement renseigné, car j'ai entendu distinctement, tant les Boches déployés en tirailleurs sont déjà près de nous, les ordres en langue allemande que lançaient les officiers. Dans l'intervalle, le jour s'est levé. Et la situation, déjà critique, achève de se gâter tout à fait : vers 7 heures du matin, nous nous apercevons que des balles, en arrière de nous, au dessous de nous, font voler en éclats les pierres du remblai : des mitrailleuses Boches se sont insinuées à droite et à gauche à la faveur du désordre de la nuit, et nous canardent dans le dos. Plus de doute, l'ennemi a débordé les positions de Lenharrée. Au moment où nos officiers s'aperçoivent que nous sommes cernés, deux solutions se présentent et j'entends, entre eux, tout près de moi, leur discussion rapide pour l'adoption de telle ou telle ligne de conduite : la charge à la baïonnette pour nous dégager ou le repli vers les bois à travers 500 mètres de plaine. La charge est d'abord adoptée car nous mettons baïonnette au canon, et nous nous préparons à traverser la voie ferrée ; puis la deuxième solution l'emporte. Le 19e (et d'autres débris disparates de régiments qui composent la précaire défense de la voie ferrée) quitte sa position et se jette en plaine... Le Boche grimpe aussitôt sur le talus et, comme à la cible, tire à répétition sur nous. Un vrai massacre. Je ne sais comment j'y échappai, étant parti dans les tout derniers. Le fait est que j'en fus quitte pour une simple balle dans le poignet et, à la distance où je me trouvais des tireurs, j'aurais pu tomber plus mal. Les bois devant nous étaient bombardés, mitraillés. Il pleuvait des shrapnells et des balles de partout. Ce pauvre Lenharrée, que nous avions victorieusement défendu pendant trois jours, l'ennemi maintenant en était maître." Source : Charles Le Goffic-La Marne en feu
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